Petite promenade au marché ce matin qui fut transformée en petite promenade tout court car, il n'y avait pas de marché. Le principal étant de profiter du temps magnifique avec un soleil assez chaud lorsqu'il n'y a pas de vent.
Puis, Patrice ayant envie d'un peu d'exercice, je l'ai hissé en haut du mât pour réparer les fixations des pavillons de courtoisie et accrocher le réflecteur radar qui 
avait toujours été 
oublié.
Magnifique ciel bleu et vent du nord assez froid, parfait pour organiser un atelier lessive. 
des travaux d'aménagement
Notre cycle Romain Gary s'achève...
J'ai terminé «L'angoisse du roi Salomon» et nous sommes tous les deux comme pour ses autres romans emballés.
C'est pour moi, un peu comme une prolongation de « La vie devant soi » comme si le narrateur avait grandi, même façon de s'exprimer à la fois naïf et percutant, même rapport à l'éducation dans le sens apprentissage qui ne vient pas de l'école mais des rencontres ou des livres, des dictionnaires surtout.
En revanche, j'ai trouvé fort déprimant tout ce qui concerne Mademoiselle Cora qui a seulement 64 ans.
Là, nous ne sommes pas d'accord avec Patrice qui trouve lui plus déprimant « Passé cette limite votre ticket n'est plus valable » car Jacques à 59 ans ! Bizarre.
Vieillir, la vieillesse, le déclin au masculin et au féminin, de toutes façons, nous conseillons fortement ces deux là mais aussi tous les autres.
J'avais aussi oublié de montrer que même sous la pluie les pêcheurs sont là.
Ce matin, deuxième leçon d'italien et notre professeur : Antonio a dit que j'étais la meilleure de la classe, dans le sens élève appliquée car Uwe, l'allemand qui habite ici sur le gros bateau en bois depuis presque 20 ans se débrouille plutôt bien, et sa compagne Janine avait appris l'italien à la fac, elle parle aussi français (un peu) et anglais.
Depuis, je dois subir les sarcasmes des autres et surtout ceux de Patrice qui étaye ses propos par des photos éloquentes.
Peu me chaut l'ironie, je continue avec (presque) autant d'application.
Notre prochaine leçon sera lundi, j'essaierai de prendre une photo de notre classe.
chaque fois les problèmes viennent des autres bateaux qui plus ou 
moins bien amarrés viennent se "vautrer" sur nous. 
Pour occuper cette journée grise et venteuse, Patrice a terminé sa peinture "Confidence" réalisée à l'aquarelle noire.
Aujourd'hui, promenade à Santa Lucia, village juste un peu au sud de La Caletta.
Bizarre impression devant de village qui paraissait mort, nous n'avons vu personne, pas de bruit, pas de fenêtre ouverte, pas d'autre promeneur.
Et pendant toute notre visite seulement deux voitures sont passées.
Quelques photos d'usage, La Caletta depuis Santa Lucia, son église, sa pinède, son bord de mer avec nos deux reflets dans l'eau.
Nous allons commencer notre troisième semaine à La Caletta, il est temps de nous installer vraiment. Voici donc notre adresse postale à laquelle nous pouvons recevoir tout à fait normalement lettres, paquets...
Budoni est une ville à une trentaine de kms au nord ce nom nous fait toujours beaucoup rire car nous pensons au sketch d'Alex Métayer « Les pâtes à la Boudoni » Sommes nous les seuls à le connaître ?
Nous sommes allés déjeuner chez Patrick, le premier français rencontré à La Caletta, le brocanteur, il avait organisé un barbecue chez lui avec Noelle et Jean et Alexandra une italienne de Rome professeur de français à Arbatax.
Aujourd'hui c'est la Saint Antoine en Italie et c'est une des principales fêtes de Sardaigne car elle marque la fin de l'hiver.
surmonté d'un croix avec trois cochons accrochés que les jeunes du village montent décrocher alors que le feu est déjà allumé. 
et les villageois font sept fois le tour du brasier pour que les vœux soient exaucés.
et Jean, le repas était dans une salle communale, il y avait un monde dingue, une très bonne ambiance et un bruit inimaginable.
