mardi 23 mars 2010

Construire un bateau



Nous avons fait plus ample connaissance de nos voisins suisses.
Patricia et Ernest nous ont invité à diner sur leur bateau, Maranatha, qu'ils ont construits eux-mêmes dans leur jardin en Suisse.
Ils ont mis 5 ans mais quel résultat !
Juste une photo du coin repas prise du salon qui est en hauteur, tout est super équipé : congélateur, four, plaques électrique et machine à laver.
Ils sont de plus complètement autonome en eau(déssalinisateur) et en électricité.

Ce sont des personnes sympathiques, très chaleureuses, ils sont évangélistes.
Voici un article publié dans le journal de Lausanne lors de leur départ.


ARTICLE - 14/05/2009

Ils ont construit de leurs mains le bateau qui leur servira de maison

CORREVON - Patricia et Ernest Wolf ont mis cinq ans pour réaliser un bateau tout confort sur lequel ils comptent sillonner les mers du globe.

«On part pour toujours. Ce bateau, on l’a construit en imaginant finir nos jours à bord. » Patricia et Ernest Wolf ont commencé mercredi leur nouvelle vie. Un camion est venu chercher à Correvon, village voisin de Thierrens, le bateau à moteur de douze mètres de long qu’ils ont mis cinq années à construire de leurs propres mains. Entièrement en aluminium, il a été conçu pour emmener ses occupants en tout confort sur toutes les mers et les grands fleuves de la planète.

«Nous comptons gagner notre vie en accueillant des gens à bord et en effectuant des petits boulots. Maintenant qu’on a construit un bateau, on devrait être capable d’en réparer d’autres», s’amuse le couple de quinquagénaires. Leur projet repose toutefois aussi et surtout sur leur foi. «Nous serons des missionnaires officiels de l’Eglise évangélique de Moudon. D’ailleurs, le nom de notre bateau – Maranatha – signifie le seigneur vient», précise Patricia Wolf.

Suisse-allemand d’origine, Ernest Wolf avait ouvert une coutellerie à Correvon, il y a dix-huit ans. «Je cumulais les handicaps, sourit le futur capitaine. Au village, ça faisait rigoler tout le monde et la «Feuille» (ndlr: 24 heures) avait même fait un article sur mon entreprise. Du coup, quand j’ai vu tout le village ou presque venir à la fête de notre départ, ça m’a procuré une grande émotion. » Pas de soucis toutefois pour la clientèle du coutelier, son beau-frère a repris le commerce. Il emménagera d’ailleurs aussi dans la maison villageoise que le couple de marin a définitivement quittée.


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